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Comment dépasser sa phobie sociale

Comment dépasser sa phobie sociale

Les phobies sont bien souvent de l’ordre de l’irrationnel.
Nous réagissons de manière démesurée à une situation, un être ou même un objet, qui semble être complètement anodin pour les autres.
Les personnes phobiques évitent donc le plus possible de se retrouver en confrontation avec leur souffrance.
Mais cette situation d’évitement n’est qu’un palliatif qui n’apaise en rien la dite phobie (Voir cet article sur l’amaxophobie, une phobie méconnue)

Dans le cas de la phobie sociale, la situation est bel et bien plus compliquée. Car comme son nom l’indique, elle relève de la peur de certaines, voire dans certains cas, de toutes situations où il y aurait interaction avec les autres.
Parmi toutes les phobies, la phobie sociale est l’une des plus handicapantes.
Il est plus aisé d’éviter d’être face à une araignée qu’un être humain.
Les origines de cette pathologie peuvent être diverses. Nous ne les aborderons pas car chacun a sa propre histoire… Laissons aujourd’hui le passé où il est, et concentrons-nous sur notre bien-être d’aujourd’hui.

Comprendre quelles sont les situations handicapantes

Avoir un recul objectif sur ses “faiblesses” est une première étape indispensable afin de se délester de sa phobie sociale.
Par exemple, si votre anxiété sociale prévaut lorsque vous êtes avec vos collègues, ou plutôt lorsque vous êtes entourés de personnes inconnues. Peu importe les situations, qu’elles soient uniques ou multiples , reconnaissez-les.
L’honnêteté envers vous-même est le premier pas vers une amélioration de soi, sans elle vous n’irez pas bien loin. Alors, même si cela n’est pas agréable soyez-le.
Énumérez ces situations et notez-les. Votre cerveau sera bien plus enclin aux changements de cette manière. Le simple fait de noter noir sur blanc vos points d’amélioration aura un grand impact dans votre développement personnel.

Analyser ses émotions

Les émotions font partie intégrante de notre quotidien. Apprendre à les observer mais surtout à les reconnaître est un point crucial si vous souhaitez vous sortir de votre phobie sociale.

Les reconnaître

Bien souvent, les identifier clairement est plus compliqué qu’il n’y parait…

Par exemple : Votre conjoint vous annonce qu’il aura 1 heure de retard à votre rendez-vous galant. Sur le moment vous êtes énervé, voire très en colère. La première idée que vous avez c’est d’identifier votre émotion de l’instant comme de la colère. Ce qui est vrai mais en surface seulement…

Les différencier

Vous êtes en colère c’est un fait. Mais si vous décidez de creuser un peu , vous vous apercevrez qu’il y a des raisons à cette colère.

Toute la semaine vous avez attendu cet instant magique avec votre partenaire. Un moment que vous vous êtes représenté comme la bouffée d’oxygène de la semaine, dont vous avez tant besoin en ce moment.

Tout ce temps passé à vous préparer pour ça..

Bref, vous avez misé beaucoup d’espoirs dans cette soirée en amoureux. Au final, vous êtes déçu, triste ou vous ressentez un sentiment d’abandon.

Le réel sentiment qui est né de cet situation réside dans l’une de ces trois propositions.

Voilà la manière d’analyser en profondeur ses émotions.

Pour la phobie sociale c’est pareil. Que ressentez-vous vraiment lorsque vous êtes confronté à ce qui vous angoisse? Une forte colère? De la peur du jugement? De l’abandon? Un sentiment de honte? etc.

Il est donc important de savoir reconnaître vos émotions réelles intrinsèques afin de pouvoir mieux les maîtriser.

Si vous souhaitez approfondir le sujet de l’anxiété sociale et avoir des pistes supplémentaires, lisez cet article.

Agissez différemment

Si vous faites partie de ces personnes qui ont tout essayé et qui se sont encore plus cassés les dents, arrêtez tout!
Il est fort probable que les méthodes “prises de risque” que vous avez employé ne vous aient fait plus de mal que de bien.
Dans la plupart des cas, aller au devant de ses peurs fonctionne, mais lorsqu’il s’agit de phobie sociale très prononcée, agir de cette manière peut être pire que tout.
Agir différemment c’est savoir s’écouter et prendre la meilleure décision pour soi.

Analyser les situations

Il est donc utile de faire un travail émotionnel continu. Après avoir analysé vos émotions, modifiez-les!

Comment faire?

Autant vous le dire de suite, cette méthode est simple et efficace, seulement, elle vous demandera de l’investissement personnel. Ceci est uniquement réservé aux personnes qui souhaitent réellement changer.

Si vous faites partie de ces personnes là, lisez ce qui suit.

La modification des émotions se passe là-haut, dans le cerveau, comme beaucoup d’autres choses d’ailleurs.

Pour cela, il vous faut trouver un ou plusieurs éléments qui pourraient vous amener à reconsidérer cette émotion. Ensuite,  transformez-la petit à petit en quelque chose de positif.

Un petit exemple ne fera pas de mal :

Votre boss vous charge d’accueillir un groupe de collaborateurs germaniques à l’aéroport et de leur faire visiter les locaux de votre entreprise. Vous devez être avenant, disponible et très sociable afin de donner la meilleure image possible de votre boîte.

Vous en avez des sueurs froides et que votre cœur s’est mis à palpiter comme jamais?

Alors que votre boss vous annonce ça comme si de rien n’était, vous ressentez un profond sentiment d’injustice. Pourquoi moi? C’est un cauchemar! Je ne vais jamais pouvoir y arriver!

Votre cerveau se passe et se repasse les mêmes phrases négatives. Et vous développez diverses émotions négatives telles que :

  •  Une grande angoisse
  •  De l’appréhension
  •  De la colère
  • Une émotion de tristesse
  • Une forte  panique

C’est à cet instant précis, que vous allez devoir reprendre les rênes de votre mental.

Reconsidérez cette situation dans sa globalité. Imaginez-vous cette scène hors de votre corps. Et notez les points suivants:

  • Si votre patron vous le demande. N’est-ce pas qu’il vous fait confiance?
  •  Imaginons que cette demande aurait été faite à une autre personne que vous. N’aurait-elle pas considérée cela comme une belle opportunité?
  • On vous l’a demandé à vous et personne d’autre. N’est-ce pas un signe que vous en êtes largement capable?
  • Votre phobie sociale n’est pas si visible aux yeux des autres que cela on dirait?

Transformer ses émotions

En vous posant ces questions à tendance positive, vous allez pouvoir en faire découler un sentiment prédominant.

Par exemple ici, le sentiment de confiance que votre patron a pour vous.

Ensuite, ressentez très fort ce sentiment de confiance que votre boss a pour vous. Juste ce sentiment là et pas un autre.

L’étape suivante est de progressivement transformer le sentiment initial de peur en celui de confiance.

Dès que vous repenserez à cette mission que vous vous êtes vu confié, pensez d’abord CONFIANCE.

Forcez-vous à balayer le reste jusqu’à ce que ce que la PEUR laisse place à la CONFIANCE.

Apprendre à s’aimer

Bien souvent, la phobie sociale découle directement d’un profond manque de confiance en soi et d’une faible estime de soi.
Se comparer aux autres devient un automatisme et s’ensuit une dévalorisation latente.
C’est pour cela que l’amour que l’on se porte doit rester une priorité. Ne jamais faire l’impasse sur cet aspect primordial, car c’est cet amour propre qui fera toute la différence.
Je ne parle pas de développer un égo surdimensionné bien au contraire, simplement savoir se donner de la valeur à ses propres yeux, se respecter et chercher le meilleur pour soi. Et cela passe aussi par l’attitude dans vos interactions sociales.

S’accorder de l’importance

Je vous invite  d’ailleurs à lire mon article Comment s’aimer en dix leçons.

Il ne faut pas surestimer  la personne que vous avez en face, elle n’est pas mieux ou moins bien que vous. Juste un être humain, comme vous, avec ses failles et ses qualités.

Ne perdez pas non plus de vue que bien souvent les autres ne dévoilent que ce qu’ils veulent dévoiler, alors n’ayez pas de complexe d’infériorité par rapport à eux. La personne que vous avez en face, peut-être, envie  en secret certaines de vos qualités que vous ne percevez même pas.

Alors accordez-vous toute l’estime et l’amour possible, vous le méritez et c’est gratuit!

Savoir quand se faire aider

Il n’est pas rare qu’à un moment ou un autre dans la vie nous ayons besoin d’aide. Faire la démarche de se faire aider par un professionnel lorsqu’on ne se sent pas d’y arriver seul est un grand pas. Alors n’hésitez pas et renseignez-vous sur les différentes techniques qui s’offrent à vous.

Différentes solutions

Renseignez-vous sur les différentes techniques qui ont fait leurs preuves et qui ne risquent pas de vous faire plus de mal que de bien.
Je pense notamment à l’hypnose, la métode Nerti ou alors les thérapies cognitives et comportementales.

Ces méthodes vous demandent l’aide d’un praticien reconnu et sérieux, mais ce n’est pas ce qui manque.
Allez au devant de vos a priori si vous pensez que demander de l’aide extérieure est un aveu de faiblesse. Bien au contraire, le fait d’admettre que l’on a besoin d’aide est synonyme de force mentale et de désir de changement.

 

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